Les décisions et les gestes nécessaires à la conduite dépendent de nos yeux. Certaines fonctions visuelles sont sollicitées lorsque nous sommes au volant.
Elle permet de regarder droit devant soi tout en surveillant ce qui se passe sur les côtés. C’est elle qui permet de déceler un piéton qui s’apprête à traverser ou la voiture qui arrive de gauche ou de droite.
Les deux yeux, organes indépendants, travaillent en couple comme un seul œil, en parfaite coordination motrice et sensorielle. Lorsqu’un œil est déficient, le travail se fait au prix d’un gros effort physique inconscient, toujours très fatigant et perturbant pour la conduite.
Elle est primordiale pour une bonne évaluation des distances de sécurité. Sa déficience, la myopie, réduit la capacité à réagir de façon rapide et instantanée.
Moins importante que la vision de loin, sa déficience, l’hypermétropie, a néanmoins un impact sur la lecture des informations du tableau de bord (compteur, GPS…). La presbytie, qui est une évolution naturelle de l’œil liée à son vieillissement (à partir de 40 ans, et elle concerne l’ensemble de la population), engendre également des difficultés en vision de près et peut elle aussi perturber dans la lecture des outils de navigation et du tableau de bord.
Nos fonctions visuelles sont optimales à la vitesse de la marche. Quand nous montons dans notre véhicule, notre capacité visuelle diminue quand la vitesse augmente. Plus la vitesse est élevée, plus le champ visuel se rétrécit. À très grande vitesse, le champ visuel est réduit à la zone centrale.
Le Code de la route requiert pour les deux yeux 5/10è d’acuité minimum. Quand un œil a une acuité inférieure à 1/10è, l’autre œil doit avoir 5/10è d’acuité minimum.
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